Tout d’abord, bravo, c’est rare les articles qui donnent vraiment envient d’écouter. « When I’m With You » a ce son très grunge-pop 90’s en effet, assez rafraichissant, bien que ça devait être grave l’angoisse à une époque où internet, et donc tout ce qui va avec (le téléchargement illégal, MSN, myspace, puis facebook et twitter) n’existait pas encore…
Aussi j’aimerais préciser, que bien que j’appartienne à la génération qui a été au collège/lycée dans les années 2000, je dois avouer que ce genre de production à la (nis) Morisette ne m’a jamais laissé indifférent. D’ailleurs si j’écoutais avec un grand enthousiasme le supercombo Strokes-Libertines-White Stripes-Hives entre 2003 et 2007, aujourd’hui le seul type de rock qui me fasse encore un peu d’effet c’est celui des groupes qui essayent de parer à cette ambition pseudo crossover-electro-stadium d’un goût douteux dont tout le monde se réclame (à la MGMT, Klaxons bien qu’ils soient 2009 je sais) c’est à dire ceux qui se réclament plus des Pixies et des Cars (qui ont respectivement été les plus grandes influences de Nirvana et Weezer, le mélange de ces deux groupes étant pour moi à la source de ce son post-grunge commercial de 1996) que de Radiohead (attention j’adore aussi My Iron Lung et Kid A).
De toute façon en 1996, on trouvait déjà rien qu’en Angleterre, à travers des groupes comme Blur, Stereolab, Broadcast, The High Llamas, Oasis, Supergrass, ou Everything But The Girl, autant d’alternatives pouvant être rangées sous l’étiquette « pop/rock », au post grunge US style Foo Fighters et Garbage et ce même si Alanis Morisette a bien monopolisé les charts cette année-là…
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Par : Jaco Fenix
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